
Michel DELPON Député de la Dordogne, commissaire à l’Assemblé Nationale et Président fondateur sur le groupe d’étude.
L’hydrogène apparaît comme le vecteur énergétique le plus efficient. En effet, un plan de relance a été adopté par le président de la République afin de développer davantage une empreinte verte sur le territoire français. Cependant, en juillet 2020, une négociation par rapport au plan de relance a été mise en place dû à la crise sanitaire inattendue. Le plan de relance concernant l’hydrogène a donc bénéficié d’une subvention de plus de 7,2 milliards d’euros.
De plus, une nouvelle politique industrielle a été mise en place en France basée sur la géolocalisation, la réindustrialisation des territoires et la souveraineté énergétique.
L’hydrogène touche ou va toucher à trois grands secteurs :
- Premièrement le secteur des mobilités. En effet, l’hydrogène est beaucoup plus avantageux en terme de batterie et en terme de recharge. Certaines régions ont donc déjà prévu le coup avec des trains à hydrogène pour 2023. Cependant, les poids lourds vont être plus difficiles à décarboniser que les trains en terme d’efficience.
- Puis vient l’industrie où l’hydrogène va jouer un rôle important. Il consomme plus de 800.000 tonnes.
- et pour finir, les logements avec la mise en place de chaudières à hydrogène.
L’hydrogène va donc tirer vers le haut les énergies renouvelables : le photovoltaïque, les éoliennes, l’hydroélectrique, la géothermie ou la méthanisation. Cependant, un grand investissement sera mis en place afin de baisser au maximum les coûts.
Les territoires français vont jouer un rôle important dans le développement de l’hydrogène notamment dans les nouvelles technologies. Une vraie révolution industrielle est en train de se créer. Les collectivités ont senti un intérêt politique à propos du verdissement en terme d’image mais aussi en terme d’efficacité sur leurs territoires.
On retient que c’est une façon d’accélérer la transition écologique et énergétique mais aussi une façon de créer de nouveaux emplois et permettre de répondre aux objectifs de neutralité d’ici 2050.
La recherche, la formation et l’enseignement permettront de délocaliser des formations sur les différents territoires. D’ici là, l’hydrogène devrait normalement toucher plus de 85 métiers et créer de nouveaux emplois d’une moyenne de 150.000 à 200.000 environs.