👀👉👀 La transition écologique est d’abord et avant tout pilotée par la demande :
▪️ soit par des taxes incitatives en supposant que les consommateurs et les entreprises vont modifier leurs comportements de dépense 💸 ;
▪️ soit par de grands plans d’investissements verts 🍃, c’est-à-dire des enveloppes à subventions qui conduisent la France à une écolo-dépendance.
🥉filières significatives de la filière verte montrent à quel point la France subit la transition écologique 🌿 plus qu’elle ne bâtit des avantages comparatifs.
1️⃣ 𝐋𝐞 𝐜𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐚𝐛𝐫𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’é𝐨𝐥𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐬 : 𝐚𝐮𝐜𝐮𝐧 𝐜𝐡𝐚𝐦𝐩𝐢𝐨𝐧 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥
La décomposition de la chaîne de valeur de la filière éolienne dévoile en effet un maillon faible, la fabrication de composants de structure, électriques ⚡, de systèmes électroniques et mécaniques avec comme conséquence un déficit extérieur structurel et un marché domestique français qui fait la belle part aux importateurs venus du Danemark, de Chine, d’Allemagne, d’Espagne et même d’Inde.
2️⃣ 𝐋𝐞 𝐜𝐚𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐞𝐡𝐢𝐜𝐮𝐥𝐞𝐬 é𝐥𝐞́𝐜𝐭𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 : 𝐝𝐞𝐬 𝐛𝐚𝐭𝐭𝐞𝐫𝐢𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐜𝐨𝐫𝐞 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭é𝐞𝐬 𝐝’𝐀𝐬𝐢𝐞 🌎
Même constat concernant la décarbonation de notre parc automobile. Le marché des véhicules électriques ⚡ et hybrides rechargeables, encore très mince il y a 10 ans, a explosé dans le monde ces dernières années, multiplié par 6 en 5 ans. La France n’est pas en reste côté demande. En soutenant massivement l’achat de véhicules propres, la part du 100% électrique ou hybride rechargeable dans les ventes totales est montée à 9,5% environ en 2020.
Cependant, la France rencontre un problème du côté de l’offre. Sans même évoquer le marché mondial, écrasé par Tesla et le groupe Volkswagen, Renault-Dacia et Peugeot-Citroën n’ont vendu au 1er semestre qu’une petite part de ce type de véhicule.
En outre, c’est la batterie qui détermine la performance première du véhicule électrique, l’autonomie et son prix 💸. Mais aujourd’hui elles sont importées d’Asie et le solde commercial est structurellement dans le rouge et se creuse continuellement depuis 2016.
3️⃣ 𝐋𝐞 𝐜𝐚𝐬 𝐝𝐮 𝐩𝐡𝐨𝐭𝐨𝐯𝐨𝐥𝐭𝐚𝐢𝐪𝐮𝐞 : 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐜𝐫𝐞𝐮𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐝𝗲é𝐟𝐢𝐜𝐢𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐫𝐜𝐢𝐚𝐥
La capacité installée de ce genre de système a été multipliée par 10 entre 2008 et 2010. Cette augmentation va continuer jusqu’en 2011, avant de s’écrouler en une année, à cause d’une simple révision du cadre réglementaire et la baisse des tarifs d’achat.
Une véritable stratégie industrielle de rattrapage et un engagement massif de l‘État sur des investissements de long terme sont donc indispensables. Un premier pas a été franchi avec le plan d’investissement dans l’industrie à horizon 2030. Au menu, des investissements dans le nucléaire, l’hydrogène vert 🌿, l’avion bas-carbone, les véhicules électriques…
🌐Pour en savoir plus :
https://www.xerficanal.com/economie/emission/Alexandre-Mirlicourtois-La-transition-energetique-francaise-sous-dependance-etrangere_3750092.html